jeudi 28 octobre 2010
Ñucchu
Apres la secheresse du desert, je suis allee me baigner le week end passé avec les enfants de ñanta, les plus grands avaient en effet organisé une sortie á Nucchu, au bord d une riviere...Diimanche matin one a donc embarqué dans deux camions et hop en route! comme d hab , ça remue (et j ai toujours la crainte qu il y en ai un que passe par dessus bord...)la route passe par Yotala, a une dizaine de km de Sucre, le long d une vallee ou l on voit des cactus et des arbres au bord de leau ( avec des fleurs, mauves, rouges, jaunes..) et ou l on aperçoit de grosses haciendas, qui sont parfois devenus des maisons de campagnes pour la bourgeoisie de Sucre... Une fois arrivés, il a fallu passé la riviere et puis on a posé lñes afaires et les gamins ont foncé se baigner...ils ont pas arretes, tout contents!l eau etait un peu rouge marron a cause des pluies des jours precedants, et on apu se roulait dans la boue aussi ... bref ça a éte un beau dimanche pour tout le monde.
samedi 23 octobre 2010
Desierto
2eme jour d exploration de ce rincon perdido de Bolivia... il fait frais mais pas autant que ce que je redoutais, et la nuit a été bonne dans cet hotel de sel.
On quitte le salar pour se lancer dans le desert, impressions d immensité et majesté des montagnes, des roches aux couleurs changeantes ocres, vertes, girses; on voit le long du chemin des vigognes, animal sauvage entre biche et lama.Et premiere halte tres pres du Chili pour voir le volcan a cheval sur les 2 pays, Ollague, semi actif...on aperçoit de legeres fumerolles en effet. Petite anedote á ce stade du parcours, peu apres avoir laissé le village de San Juan et ses troupeaux de lama ainsi que sa tienda, dernier point de ravitaillement, nous continuons sur la piste....á un moment donné, on aperçoit une silhouette comme surgie de nulle part qui nous fait des signes...on s arrete, et lá , un jeune gars français nous raconte que cela fait 3 jours qu il erre, perdu dans le désert dans l espoir de rejoindre le Chili...il a dormi dans le froid, avec peu d equipement, hop on le fait monter et notre chauffeur lui propose de le déposer plus loin sur le bon chemin...on lui file a boire et a manger et on discute , et oh surprise, d ou vient il, je vous le donne dans le mille: de ROUEN!!!!!!!!!!!!!!!(il est allé au lycée a St Saens itout itout...)il nous raconte un peu son histoire , et il s avère qu il fait un tour de monde en stop, marrant il est parti depuis pres de 3 ans et compte voyager ainsi pendant encore 2 ans...rencontre insolite.
Et puis on l a laissé sur le bord d une piste (avec rien autour, mais le Chili a seulement 10 km...)et on a continué á en prendre plein les mirettes en passant de lagunes en lagune: sortes de lacs d altitude bordées de sel, de souffre (du coup ça pue parfois..)et d un autre minerais dont j ai oublié le nom...et peuplée de flamands roses, eh ouais , á cette altitude...vous imaginez les contrastes et jeux de couleurs avec tous ces éléments.Changement de decor sur le site des arbres de pierre (roches sculptees par l erosion, le sable et le vent a 4800m). Et puis derniere etape a la laguna colorada, dont l eau semble rouge orangé a cause de la presence d algues qui filtrent ainsi la lumiere...superbe!
Nuit un peu fraiche dans une auberge sommaire, mais vu que y arien autour, on s en satisfait, et froid qui pince...Lever a 4h00 du matin le 3e jour pour aller voir les geysers qui exhalent leur vapeur, l ambiance est toujours volcanique...et ouis direction le bassin d eau thermale dans lequel je me suis jetée sans trop réfléchir á cause du froid ambiant , petit dejeuner (eh oui, 7 h du mat et la journee est deja bien remplie...). Traversée du desert de Dali ainsi baptisé a cause des couleurs des roches et des formes de certaines pierres qui semble flotter sur le sable rappelant les visages etires du peintre. Et enfin, halte a la laguna verde (aux reflets emeraudes et turquoises, a cause de loxydation du cuivre) au pied du volcan Licancambur....
On a ensuite deposer 2 de nos voyageurs a la frontiere chhilienne pour apres reprendre le chemin d Uyuni : 8 heures de routes, et on a recommencé a retrouver des signes de vie et de presence humaine, des villages dont celui de villamar ou l on a dejeuner , pres de la riviere, et des lamas en pagaille!
C est donc contents , mais un peu lessivé de tant de voiture qu on est arrives a Uyuni, pour y reprendre quelques heures apres un bus pour rentrer...9 heures de trajet!
jeudi 21 octobre 2010
Salar de Uyuni et désert du Sud - Lipez
Ça y est , j ai enfin découvert ce recoin incroyable de la Bolivie, aux confins du pays, près des frontières chilienne et argentine, et digne des meilleurs films de science-fiction...je suis allée de la Lune á Mars en passant par Mercure tout au long de ces 4 jours de périple!
Samedi matin je suis partie avec , un ami québecois vers 8h30 de Sucre, en bus á destination de la ville de Uyuni: 9 heures de trajet vers l ouest entre montagnes et pampas et vision de mes premiers lamas!
La ville d Uyuni fait penser á une ville fantôme, sorte de bout du monde qui a connu une époque glorieuse avec les mines et le sel, mais qui n a cessé de décliner depuis 30 ans et a des allures de far west...en plus le froid et le vent du soir la rende encore plus rude...
Dimanche matin sous un soleil radieux, départ en 4X4 pour notre tour ( se sont joints á nous 3 françaises et un argentin...c est dingue le nombre de touristes frnaçais dans ce coin), car oui c est la seul façon de découvrir ces lieux, en 4X4, ( c est un peu dommage, car on ne s impregne pas autant de l environnement dans une bagnole...et puis ils suivent tous le même itinéraire, les mêmes haltes, c est mon petit bémol, msais ça vbaut le détour malgré tout!). Direction le salar , désert de sel, éblouissant de blancheur, á perte de vue, avec ses mirages, . Le sel est encore exploité (mais il n est pas iodé et il sert notamment a des construction destinées aux....touristes!) et déjeuner sur l île d Inca Huasi (une Ile au milieu de l immensité de sel), jonchée de cactus géants dont certains presque millénaires...au loin la sillhouette du volcan Tunupa.Apres avoir fait le tour de l "île "et un bon dejeuner concocteé par notre chauffeur - guide( peu prolixe..et un peu blasé), nous nous sommes adonnés au rituel de tous les touristes qui passent par ici, séance d photos jouant sur l illusion d optique et les perspectives liées á l extreme platitude du site. J en ai mis une (celle avec la chaussure)...vous remarquerez que toutes mes photos présentent une tàche ( pas de bol)dûe certainement á la présence d un grain (de sel?!)dans l objectif...ensuite, on a repris la route (enfin la piste) et notre aimable chauffeur nous a laissé au milieu du salar (autnt dire de nulle part ) pendant plus de deux heures, durant lessquelles lui devait aller régler le logement pour la nuit, pour voir le coucher de soleil..etrange, mais on a bien ri de la situation! Heureusement il est bie venu nous récupérer cr la nuit est bien froide et dés q le soleil se cache on approche vite des 0 degrés.On est donc arrivé dans le hameua de Chuvica, en bordure du salar pour passer la nuit dans un hôtell construit en sel, plutòt agréable et confortable damsd notre dortoir de 6 personnes.
Fútbol
Jeudi dernier, j ai assisté á un match de l équipe de Sucre (La U, club universitario) dans le cadre de la copa de sudamerica nissan ( une sorte de champions league du coin). L enjeu était de taille car jusque lá Sucre avit réussi á battre des clubs argentins, chiliens et uruguayens réputés...mais ce soir lá l adversaire était : le Brésil (club de Palmeiras). C est bien évidemment pour l ambiance que j ai décidé de me rendre au stade( je ne suis toujours pas chrétienne , ce n est pas pour me convertir en aficionada du foot...), et lá mème si on sentait que les supporters eux mêmes n y croyaient pas totalement, eh bien j ai vu moult feux d artifice, des venduers ambulants dans tous les sens (dont certains des gamins de ñanta...), des fanfares dans les gradins et la tribune brésilienne avec peu de monde mais beaucoup d ambiance au son de la battucada...et une présence policiere et militaire importante (on ne rigole pas avec le foot en Amérique du sud...) qui m a semblé excessive étant donné le calme relatif du public pendant le match , mais nécessaire á la fin pour protéger l arbitre sur lequel le public lancé des objets...car malheureusement, la U a perdu ...
0-1
dimanche 10 octobre 2010
Cocina
Pas vraiment de nouveauté cette semaine á Sucre...il y a toujours des manifestations presque chaque jour sur la place principale, des feux d artifices le week end...et la pollution automobile qui est plus que palpable, dans certaines rues, on doit traverser entre les véhicule dans un nuage de fumée noire...les microbus sont d importation et viennent pour la plupart de Chine (ça se voit car ils ont même laissé les écritures sur les flancs des minibus), certainement car lá bas on estime qu ils ne sont plus en mesure de rouler correctement...mais ici oui! et du coup c pas des modeles derniers cris et ça crache á fond...y a pas mal de 4X4 aussi, (ça me fait pester, mais c vrai que certaines routes ou pistes sont tres mauvaises...).
Au boulot, pas grand chose á signaler , une des volontaires s en va et 5 autres sont arrivés...ça tourne.Et puis je suis en train de voir si y aurait pas moyen de faire des imprimer des calendriers avec les photos du concours pour garder une trace et pour recolter de l argent (au cas ou cela se ferait, je serais surement amener a solliciter votre contribution...).
Et sinon, on a fait une seance de cuisine bolivienne mercredi chez une des volontaires et sous la direction de doña Nati la cuisinière de ñanta qui nous a appris a faire le piquante de pollo: poulet avec sauce piquante (aji) acompagné de pâtes, de pomme de terre et de chugnos (patates sechees)á la sauce de cacahouette-ciboulette, le tout saupoudré de fromage local (pas tres goutu, mais bon, y en a au moins, et assez salé)et de persil! Delicieux...et costaud!
Voilá et puis j ai changé d appart, mais dans la meme maison donc ce n est pas radical comme changement...de nouveaux occupants sont arrivés,un couple d etudiants, ils ont l air sympa, mais le probleme, c qu ils ont ramené leur chien qui occupe le patio (et ,pardon , mais c est ainsi, qui dápose allègrement ses crottes...et aboie dés le petit matin...), alors moi l amie des bêtes, j etais ravie!
lundi 4 octobre 2010
Ch'utillos
Et me revoilá, je sais que certains réclament á corps et á cri la suite de mes aventures boliviennes...paciencia, ça vient!
Apres avoir fêté la semaine passée le jour de l arbre ( spéciale dédicace á Marie car il s agit de la fête de la nature en gros), avec des défilés d enfants déguisés en fleurs, en abeilles avec des pancartes : protéger la terre, prenez soin de l environnement ! dans toutes les rues de la ville, eh bien je suis retournée ce week end á Potosí á l occasion de la fête de Ch'utillos (mélange d un culte prehispanique et de recuperation par les jesuites au XVI eme s).
Nous nous sommes donc rendus dans cette ville en bus avec une quinzaine de jeunes de ñanta pour assister au spectacle. Sur le même mode que la entrade de la virgen de Sucre, des dizaines de groupes défilent dans les rues en jouant et en dansant. Mais cette fois il y avait beaucoup plus de gens de la campagnes et j ai encore decouvert de nouvelles musiques autochtones avec des instrumensts comme je n en n avais jamais vu et des costumes superbes de couleurs et de composition:totems, plumes , masques incroyables...et puis les mineritos, avec des enfants qui imitent et reproduisent en rythme les gestes des mineurs flanqués de leurs batons de dynamite et de leur sachet de coca... une fois de plus j ai apprécié la richesse et la diversité culturelle du pays. Et tout ça sous le regard permanent du cerro rico, avec du monde plein les rues. La difficulté est de trouver une place pour s installer et suivre le défilé, tout le monde se pose sur les trottoirs pour regarder; et pendant ce temps, on peut acheter des choses á manger (y a des petites échoppes de partout)et á boire évidemment, de la bière, ou de la canelle mélangée a de l eau de vie chauffée (ce aui est particulierement bienvenu car le climat est rude dans ce coin, surtout quand le soleil se retire...).Le soir nous sommes alles diner du poulet grillé avec les enfants et puis on les a laissé dormir chez une des personnes qui travaille á ñanta, et on a continué, jusqu au petit matin, car on n a pas trouvé de place pour dormir dan sles pensions alentour, dur dur, mais c est ainsi...on est rentré en taxi jusqu a Sucre le dimanche et j ai pu récupérer...´je pars á présent á mon cours de quechua, en esperant qu il ait bien lieu (vendredi,ils ont annulé car il y aait une fête dans l école...terrible, non! ça n arrête jamais)...
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