Cholitas et autres...

Défilé d'habits typiques et notamment les tissage de Trabucco á l oaccasion d une petite pause dans Presto.

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Et puis dimanche avec le groupe de jeunes et d éducateurs qui jouent de la musique nous sommes allés au village de Presto á 2h30 de Sucre , cette fois en truffi (sorte e minibus). Sur le trajet on n a pas arrêté de manger des trucs, empanadas, pop corn, papas...c est systématique et on peut acheter tout un tas de choses une fois installés dans le bus, des cholitas apparaissent en effet dés qu il ya une pause ou un arret un peu prolongé.
Ce village e la province de Tarabucco célébrait en fait son Ssint Patron (Santiago). Du coup, comme dhabitude, ça se traduit par des fanfares de partout, les gens qui mangent et qui boivent dans la rue, les coups á boire qui sont offerts de toutes parts (et surtout la chicha de maïs et puis lá , ce qu ils appelait leur "whisky local" , un alcool chaud avec de la coco et de la canne á sucre), et les gens bien imbibés aussi!! Le groupe de musique de ñanta á jouer dans la maison d un monsieur qui organisait une fète et lá on a continué á boire et danser, au son des sikuris ( flùte de pan) avant que la sono ne prenne le pas avec de la cumbia...une nuit festive donc , mème si je n en est pas vu le bout car j ai du attraper froid et je me suis payée un crève carabinée. Enfin, ça ne m a pas empêché de retrouver ces ambiances particulière des fêtes boliviennes auxquelles tout le monde prend part:

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quant á ce week end, il fut bien rempli lui aussi et aux couleurs de ñanta avec tout d abord une sortie á San Juan de Dios avec une centaine d enfants du centre. Il s agit d une sorte de plage fluviale à laquelle on accède par une piste aux virages parfois abruptes, d autant plus qu on y est allés dans les fameux camions bétaillère dans lesquels on a l impression qu on va basculer dans le vide ou qu un gamin va passer par dessus bord, heureusement ça dure 30 minutes...et une fois arrivés, entre les distsributions de goûter, repas , le foot pour les uns, la baignades pour les autres ou encore les amateurs de billes, et de pàtés de sable...chacun s'en est donné à coeur joie. J ai discuté avec un enfant qui ne vient pas régulièrement á ñanta et qui travaille dans la zone de l aéroport, et que les educatrices de rue ont convié pour l occasion, il est resté tout le temps dans l eau , alors qu il ne savait pas nagé, on a pas nmal joué ensemble, on a discuté, il connaissait pas de choses et pourtant en repartant, il m a dit que c ´était la première fois qu il sortait de la ville...
J ai moi aussi piqué ma petite tête, dnas cette eau claire mais froide...c était fort agréable de se baigner dans ce cadre.

Fines de semana

Les 2 week end passés m ont donné l occasion de revoir ou de découvrir les alentours de Sucre en différentes occasions. A commnencer par Yotala, le lieu de villégiature assez proche de la ville oú nous nous sommes rendus á pied parmi les cactus avec un des educatueur du centre, pour aller manger des Ch'arkes chuquisaqueños ( c est á dire de la viande séchée puis frite avec du mais , des papas, du gros maïs ...dans une ambiance champêtre et populaire, la patronne ne cessait de trinquer avec ses convives , il y avait comme 20 bouteilles vides sur la table..ambiance!).

Música...siempre

Vendredi 15 juillet, cétait le jour de la vierge de la Paz (qui donne son nom á la capitale du pays)et, même á Sucre, on célèbre cela: donc cela signifie toute la nuit des cortèges et des fanfares ont avancé le long du Parc Bolivar au son de la Morenada (les danseurs se déguisent avec des masques pour figuer les populations noires esclaves dans les régions minières sur un mode un peu satirique)avec tambours et cuivres.Sans oublier les feux d'artifice au milieu de la foule alors rassemblée (les champs Elysees en 1998, c etait rien á côté de ça)! Et puis des tables et des grills installés sur les abords pour boire un canela ( alcool chaud parfumé á la canelle), ou autre grillade , hamburger...ambiance festive, familiale...la Bolivie quoi!
Et puis samedi, nous sommes sortis avec les volontaires et éducateurs dans un bar avec scène ouverte oú se sont enchaînés les musiciens pour reprendere des thèmes de différents styles musicaux boliviens comme la cueca qui se danse á deux avec des passages de zapateo (mouvement rythmé et saccadé des pieds)...bref quand je dis que la musique est omniprésente, c'est bien une réalité! le t out est en général bien arrosé...

Ambiance Sucre...

Eh bien les photos de la ville , c est finalement pour maintenant...il fuadrait y ajouter du mouvement avc beaucoup de gens sur les trottoirs étroits du centre ville, de la circulation (micro bus, motos, vieilles guimbardeset gros 4X4...)et des sons (moteurs vrombissant, vendeurs á la criée, parfois une fanfare,la radio qui sonne, les voix des jeunes aqui sortent de cours...).

Música...!

Hola!
premiere semaine á Sucre et déja un bain musical qui est venu me rappeler á quel point la culture locale est imprégnée de musique.
Tout d'abord bord, s est tenu pendant 4 jours une sorte de festival international de CHARANGO. De quoi s'agit-t-il? me direz vous, eh bien c est un instrument typiquement bolivien: une sorte de petite guitare a caisse de résonnance arrondie (initialement elle était constituée d une carapace de Tatou, mais la bête est désormais protégée!)et qui émet un son particulier et caratéristique notamment lorsqu'on égrenne rapidement toutes les cordes (5 paires en tout)! et de fait, je suis tombée par hasard sur un petit concert dans le patio de la maison de la culture (superbe bàtiment d architecture coloniale baroque aux couleurs d ocre et de jaune avec des frise en stucs). Et lá j ai pu écouter diverses formations de charanguistas (joueurs)venus de tout le pys et parfois mème dÁrgentine ou du Pérou avec une préférence pour un groupe féminin de la ville d'Oruro composé d une maestra avec 3 de ses élèves d environ 12 ans, qui avaient l air toutes timides en entrant sur la scene avec leurs chemisiers á paillettes (eh oui , c est ça aussi la Bolivie)mais qui ont joué avec beaucoup de caractère et qui ont conquis le public ( certains ce sont même levés pour danser sur l'air d un théme local (de Potolo...)...avant de poursuivre, je vous mets quelques photos de ce fameux instrument ´, sur lesquelles Richard, un des éducateurs de ñanta a gentiment pris la pause, lui qui en joue aussi très bien.Et j'en profite pour mettre quelques vues pèle-mèle de Sucre, ses maisons blanches, ses rues en pente, ses église et ses images pieuses, ainsi qu ses cholitas ...

Ñanta

Et puis je suis retournée á ñanta ou´j ai revu avec joie les enfants et les jeunes, entre saluts chaleureux,petits signes timides ou étonnés, voire comme si de rien était.Retrouvailles avec les educateurs aussi,, quelques nouvelles têtes:3 travailleuses de rue qui vont á la renocntre des enfants, un psychologue et2volontaires. Les locaux ont changé et le centre est désormais plus éloigné et plus petit auss . En plus , ici on est en période de vacnaces scolaires cette semaine et peut etre la prochaine ( on ne sait pas encore!), ce qui fait qu il y a moins d enfants qui viennent.
En plus, l association rencontre quelques problemes á cause, non seulement de financements, mais aussi avec certains des jeunes qui y travaillaient auparavant et qui semblent avoir éte un peu dévoyés par d autres personnes,sapant le travail de longue haleine mis en place...bref, une atmosphere un peu différente d il y a quelques mois et moins sereine...mais malgré ces difficultés, l ambiance était quand même la fête( eh bah oui!) car on a célébré le 11 eme anniversaire Ñanta.En commençant par une Q'oa (rituel d'offrandes pour s attirer la bienveillance de la Pacha mama).

Le jour suivant cela a pris la forme d activités ludiques et festives avec les jeunes á la cancha (le stade). Au programme: concours de danse, de sketch, chants, devinettes,billes, muique á fond,repas et puis la tarta ( énorme gateau cremeux)avec ses bougie!Et puis jeux dans la piscine pour toutle monde!Bref de quoi se remettre dans le bain!et de bien rigoler avec tout le monde comme le montrent les photos.

Regreso a Sucre

Eh bien, nous y voilá, je suis de retour dans la ville de sucre...qui reste toujours aussi acueillate et agreable á parcourir.
Cette fois-ci, le voyage s est deroule sans encombre,mais il fut bien long (plus de 30 heures...). J en ai profité pour me balader un peu lors de mon escale á Madrid. Parc du retiro, paseo del prado, y puerta del sol ( il y rste quelques signes de la mobilisation des indignados...).
Puis j ai enchainé avec 11 heures de vol jusqu a Santa Cruz (grande ville de l´est de la Bolivie) pour ensuite voler á Cochabamba puis enfin á Sucre...qu il m a semblé avoir quitté hier...et toute tranquille et ensoleillée en ce dimanche.
J ai cependant noté une petite difference, le froid, 10 petits degres á 11 h du matin ( au soleil ça monte vite, mais á l ombre ça caille), car c est l hiver ici!
Des mon arrivee, je suis allee m installee dans un appartement chez un des educateurs de ñanta, Don Carlitos. C est pratique...même si c est un peu á l ecart du centre et si la construction n est pas conçue pour le froid , avec des fenètres partout...mais j y suis bien accueillie, alors pour le moment j y reste...
Par contre, j ai mis plusieurs jours á recuperer du decalage horaire et de la fatigue du voyage du coup j étais un peu groggy pendant les premiers jours..mais l´a ça y est je retrouve suffisament d energie pour parcourir les rues en pente de Sucre !et j ai de nouveau bu mon petit jus d orange frais dans la rue, j ai même decouvert la version frite de la saltena, applellee la tucumana ( petit chausson de legumes et viandes) , lá aussi on la mange dans la rue auprès des nombreux vendeurs ambulants installes sur les trottoirs...