mercredi 19 septembre 2012
Camino a Charcoma
Dimanche, avec Ivan on est allé marché en direction de Charcoma pour atteindre la rivière et nous baigner, en suivant cette fois le chemin principal...et nous sommes donc arivés á bon part cette fois, sans encombres et contents de faire trempette car ces jours- ci les températures montent pas mal...
Mamita Gualala
Ce week end fut comme chaque année dédié á la vierge de la Guadalupe...avec évidemment, danses, musiques et fiesta! Cette fois c est en spectatrice que j ai assisté aux festivités qui occupent la ville pendant presque 3 jours.
Et j ai encore pris plaisir á voir les costumes et les différents styles propres á chaque région, avec cette fois un petit coup de coeur pour leTinkuy de Potosí aux pas energiques et sautés, et á la chorégraphie de Potolo assez rigolote...et puis les Tobas tropicales et leurs masques effrayants, les fanfares, et le cortège de ñanta qui arboraitt le même costume que l an passé aux couleurs de Tupiza...mais sans moi.
jeudi 13 septembre 2012
Paseando por la Paz
On a retraversé l altiplano en minibus pour rejoindre la Paz
Nous avons passé une journée dans la ville avant de reprendre le bus pour Sucre le soir.
Paasage boligé au marché central pour déjeuner et puis on est descendus vers le centre et le quartiers des afffaires et des ambassaes en suivant le prado (grande avenue avec promenade au centre), et lé, ce n est pas le tumulte habituel de la circulation qui est venu á nos oreilles mais des éclats de voix, et des bruits d explosions....manifestations liées á un conflit entre mineurs (coopératives d une part et salariés de l autre) á propos de la nationalisation d un filon...alors on les a vu passer et imposer leru passage á la police....avec batons de dynamite !
On a continué notre déambulation dans le quartier sans problème en passant devant l université (plaza del estudiante). Passage au ministere de la justice pour s infomer sur le suivi d un dossier déposé par la mère d Ivan pour reconnaître le fait que son mari pendant la dictature a été emprisonné et malmené en tant que communiste, car une somme compensatoire est versée aux familles. Petit tour dans le quartier cosy et privilégié de Sopocachi avec vue sur la ville...
On a laissé la Paz et son agitation pour retrouner á Sucre en bus, mais c est de justesse que nous avons pu rentrer...des bloqueos ont commencé la nuit de notre départ, obligeant notre bus á prendre des petits chemins ( pas prévus pour, il y a même lasi´´e une porte en manoeuvrant...), et le jour suivant, plus aucun bus ne pouvait quitter la ville, oú la tension est semble t il encore montée...
Nous avons passé une journée dans la ville avant de reprendre le bus pour Sucre le soir.
Paasage boligé au marché central pour déjeuner et puis on est descendus vers le centre et le quartiers des afffaires et des ambassaes en suivant le prado (grande avenue avec promenade au centre), et lé, ce n est pas le tumulte habituel de la circulation qui est venu á nos oreilles mais des éclats de voix, et des bruits d explosions....manifestations liées á un conflit entre mineurs (coopératives d une part et salariés de l autre) á propos de la nationalisation d un filon...alors on les a vu passer et imposer leru passage á la police....avec batons de dynamite !
On a continué notre déambulation dans le quartier sans problème en passant devant l université (plaza del estudiante). Passage au ministere de la justice pour s infomer sur le suivi d un dossier déposé par la mère d Ivan pour reconnaître le fait que son mari pendant la dictature a été emprisonné et malmené en tant que communiste, car une somme compensatoire est versée aux familles. Petit tour dans le quartier cosy et privilégié de Sopocachi avec vue sur la ville...
On a laissé la Paz et son agitation pour retrouner á Sucre en bus, mais c est de justesse que nous avons pu rentrer...des bloqueos ont commencé la nuit de notre départ, obligeant notre bus á prendre des petits chemins ( pas prévus pour, il y a même lasi´´e une porte en manoeuvrant...), et le jour suivant, plus aucun bus ne pouvait quitter la ville, oú la tension est semble t il encore montée...
Sorata
Autre escapade , cette fois dans les alentours de la Paz, dans la bourgade de Sorata apres une nuit dans le bus, encore 3 heures de minibus pour traverser l altiplano, longer un moment le lac Titicaca et redescendre dans une vallée. C est samedi et l endroit est plutôt animé...
On est un peu groggy du trajet mais apres un bon repas et une petit repos, nous nous lançons vers un mirador (point de vue)sur une des pitons qui dominent le village. 2h de montée jusqu á un point de vue á travers champs ( pas trop plantés ni verts en cette saison), fermes et eucalyptus pour arriver en haut. La lumière n est pas aussi intense que sur l altiplano, on est plus bas, les nuages s accrochent sur les cimes ennneigées de l Illampu vers 6ooo m (qui n a du coup pas montré le bout de son nez) et en plus , le chaqueo (les paysans brûlent les restes des cultures précédentes) produit une fumée qui attenue la luminosité...
Le jour suivant nous sommes repartis en vadrouille le long d une route , un chemin de terre surplombant le lit de la rivière, en direction de la Gruta San Pedro (la grotte de St Pierre)
. Le temps mitigé a fait que nous n avons pas souffert de la chaleur , une petite pluie fine nous a même accompagné. Pendant deux heures on a donc suivi cet itinéraire, entre parois rocheuses, villages, hameaux, champs...et végétation plus verte ici. On a remarqué que quasiment tous les espaces sont cultivés, malgé la pente ou les difficultés d accès.
Puis nous sommes arrivés á la fameuse grotte qui abrite en fait una laguna (un lac) sous terraine.
On a donc plongé dans les entrailles de la terre, sentant un moiteur et une chaleur de plus en plus importantes au fur et á mesure que nous avancions. On a vaguement cru entendre une chauve souris, car l endroit est habité! Une atmosphere etrange règne lá...et la grotte est immense , on a mème fait d pédalo sur l eau cristalline!
On est ressortis en nage é la lumière du jour et on a pique niqué en compagnie d un colibri...
mercredi 12 septembre 2012
Un pas de travers..Dia del peaton
Le dimanche 2 septembre en Bolivie , c est la journée du piéton, c est a dire la journée sans voiture..et lá l ambiance dans la ville était toute différente...pas de moteurs vrombissant ou de fumées d échapement brunes...et tout le monde détendu qui sort son vélo, des familles qui se promènent et puis des courses á pied canines!!!
Avec Ivan , on a décidé d´en profiter pour faire une rando jusqu á une rivière dans á quelques km de la ville. Apres avoir acheter de quoi pique niquer au marché campesino, nous avons suivi la route ( une sorte de périph) pour sortir de la ville (lá on passe par les extèrieurs et en ce jour de prise de conscience de l environnement, j ai bien vu les tas d ordures ...).
Et puis on est arrivé á une quebrada, en suivant le lit d une riviere puis nous avons suivi des chemins de traverse...ceux qu empruntent les chèvres et les moutons...pas larges, glissants et parfois á pic...á tel point que j ai commencé á flipper, et á sentir un vertige si fort que je ne pouvais plus avancer ni rebrousser chemin de peur de glisser et tomber...impossible de retrouver tout mon calme et la force de surmonter cette peur..Ivan a dû appeler les secours..la police puis les pompiers m ont donc sortis de lá avec baudriers et cordes en guidant chacun de mes pas...cette balade dominicale fut donc écourtée á quelques encablures de la ville....
Avec Ivan , on a décidé d´en profiter pour faire une rando jusqu á une rivière dans á quelques km de la ville. Apres avoir acheter de quoi pique niquer au marché campesino, nous avons suivi la route ( une sorte de périph) pour sortir de la ville (lá on passe par les extèrieurs et en ce jour de prise de conscience de l environnement, j ai bien vu les tas d ordures ...).
Et puis on est arrivé á une quebrada, en suivant le lit d une riviere puis nous avons suivi des chemins de traverse...ceux qu empruntent les chèvres et les moutons...pas larges, glissants et parfois á pic...á tel point que j ai commencé á flipper, et á sentir un vertige si fort que je ne pouvais plus avancer ni rebrousser chemin de peur de glisser et tomber...impossible de retrouver tout mon calme et la force de surmonter cette peur..Ivan a dû appeler les secours..la police puis les pompiers m ont donc sortis de lá avec baudriers et cordes en guidant chacun de mes pas...cette balade dominicale fut donc écourtée á quelques encablures de la ville....
Sikuris en Yotala
A quelques km de Sucre, a eu lieu un petit festival de musique , en fait des morceaux pour sikuris eh oui, cet instrument avec deux rangées de tubes de bois ou de tiges dans lequel on souffle et qui se joue par paire, les musiciens se répondant dans les mélodies. Ainsi, différents groupes de jeunes (notamment les Ayllu Pukara de ñanta) se sont produits puis d autres plus confirmés par la suite, á mesure que le chicha et la canela (alcool chaud parfumé) s écoulaient...
mercredi 29 août 2012
CHAPARE
La semaine passée j ai eu l occasion de voir un film bolivien , Insurgentes, (les insurgés) qui vient de sortir et qui évoque les luttes des populations indigènes (aymaras, guaranis, quechua..) au cours de l histoire (depuis la colonisation espagnole) pour faire valoir leurs droits. C etait interessant et jai decouvert certains evenements importants de ce point de vue (révoltes, revedications, syndicalisme...) et le film rappelait les discriminations et l oppression subies par ces populations majoritaire dans le pays et qui ont su se mobilisées pour lutter á différents moments. Certes le film avait par certains aspects des allures de propagande pro Morales (l actuel president) montré comme l héritier de tous ces mouvements mais c est quand meme vrai qu il a fait rediger une nouvelle constitution pour créer l Etat plurinacional de Bolivia reconnaissant ces populations et leur légitimité á être représentées et prises en compte.
Ce qui n empeche pas les heurts entre le pouvoir et certaines des communautés indigènes notamment dansla crise du TIPNIS qui a éclaté l année passée (avec manifestations, echauffourées avecles forces de lordre,morts, démission de ministres...) á cause d un projet d de construction d une route passant dans une zonetropicale protégée avec ses eco systems mais surtout ces habitants, au modes de vie adapté á ce milieu.
Et puis , j ai aussi assisté á une représentation du Teatro de los Andes ( théâtre des Andes) basé ici á Yotala à quelques km de Sucre qui est une référence, on le compare même au théâtre du Soleil!
La pièce consistait en une adaptation de Shakespeare, intitulé Hamlet des Andes, et en effet, ça valait le coup. Un spectacle intense et complet!
Puis alors qu´une nouvelle vague de froid s est abattue sur Sucre ( avec averses et vent en plus) et que mes activités ici marchent un peu au ralenti, j ai décidé d aller passer quelques jours dans le Chapare, qu on appelle aussi el Tropico boliviano! J ai donc pris un bus de nuit pour la ville de Cochabamba oú, au petit matin j ai trouvé un minivan á destination de Villa Tunari , oú je voulais aller. La route passe par des regions de cultures de patate, de fèves, asse sèches masi avec pas mal d eucalyptus jusqu ´un col qui nous fait entrer dans l etage des fougeres arborescentes et des nuages qui s accrochent á une végétation luxuriante pour redescendre vers le fleuve Rio Espiritu. Lá je suis arrivée dans la bourgade de Villa Tunari (référence touristique),mais alors qu on ma vait parlé d une chaleur terrible, tout était gris et il faisait plutot frais. Comme c était dimanche tout semblait un peu éteint. J ai trouvé une chambre simple et je me suis dirigée vers le parc Macchia. Géré par une asso, il recueille des animaux blessés ou maltraités pourles réinsérer dans leur milieu naturel. Du coup on se ballade le long d un sentier dans un sous bois tropical et hop ça se alnce dans les arbres, et des singes s approchent, seuls ou en groupes, de différentes sortes. C est marrant. Et du haut du parc on a un beau panarama sur les alentours...
Le lendemain, j ai tenté de trouver une agence ou un guide pouraller explorer les alentours, mais y avati pas d autres touristes...pas possible...un peu déçue, et pas aidée par la grisaille et la fraîcheur persistantes, j ai fait un tour dans le village ou j ai vu plusieurs graff et des allusions au président Evo, qui était lui meme producteur de coca dans cette région et qui faisait partie des syndicats de planteurs très actifs. Puis j ai mangé un poisson grillé, c est la spécialité du coin avec tous les fleuves autour! Et je suis repartie á Cochabamba, lá aussi j ai cherché á faire une excursion mais toujours la meme répnse y a pas d autres groupes...alors je suis rentrée plus tôt que prévu á Sucre...oú le soleil est revenu depuis!
Ce qui n empeche pas les heurts entre le pouvoir et certaines des communautés indigènes notamment dansla crise du TIPNIS qui a éclaté l année passée (avec manifestations, echauffourées avecles forces de lordre,morts, démission de ministres...) á cause d un projet d de construction d une route passant dans une zonetropicale protégée avec ses eco systems mais surtout ces habitants, au modes de vie adapté á ce milieu.
Et puis , j ai aussi assisté á une représentation du Teatro de los Andes ( théâtre des Andes) basé ici á Yotala à quelques km de Sucre qui est une référence, on le compare même au théâtre du Soleil!
La pièce consistait en une adaptation de Shakespeare, intitulé Hamlet des Andes, et en effet, ça valait le coup. Un spectacle intense et complet!
Puis alors qu´une nouvelle vague de froid s est abattue sur Sucre ( avec averses et vent en plus) et que mes activités ici marchent un peu au ralenti, j ai décidé d aller passer quelques jours dans le Chapare, qu on appelle aussi el Tropico boliviano! J ai donc pris un bus de nuit pour la ville de Cochabamba oú, au petit matin j ai trouvé un minivan á destination de Villa Tunari , oú je voulais aller. La route passe par des regions de cultures de patate, de fèves, asse sèches masi avec pas mal d eucalyptus jusqu ´un col qui nous fait entrer dans l etage des fougeres arborescentes et des nuages qui s accrochent á une végétation luxuriante pour redescendre vers le fleuve Rio Espiritu. Lá je suis arrivée dans la bourgade de Villa Tunari (référence touristique),mais alors qu on ma vait parlé d une chaleur terrible, tout était gris et il faisait plutot frais. Comme c était dimanche tout semblait un peu éteint. J ai trouvé une chambre simple et je me suis dirigée vers le parc Macchia. Géré par une asso, il recueille des animaux blessés ou maltraités pourles réinsérer dans leur milieu naturel. Du coup on se ballade le long d un sentier dans un sous bois tropical et hop ça se alnce dans les arbres, et des singes s approchent, seuls ou en groupes, de différentes sortes. C est marrant. Et du haut du parc on a un beau panarama sur les alentours...
Le lendemain, j ai tenté de trouver une agence ou un guide pouraller explorer les alentours, mais y avati pas d autres touristes...pas possible...un peu déçue, et pas aidée par la grisaille et la fraîcheur persistantes, j ai fait un tour dans le village ou j ai vu plusieurs graff et des allusions au président Evo, qui était lui meme producteur de coca dans cette région et qui faisait partie des syndicats de planteurs très actifs. Puis j ai mangé un poisson grillé, c est la spécialité du coin avec tous les fleuves autour! Et je suis repartie á Cochabamba, lá aussi j ai cherché á faire une excursion mais toujours la meme répnse y a pas d autres groupes...alors je suis rentrée plus tôt que prévu á Sucre...oú le soleil est revenu depuis!
lundi 20 août 2012
SOPACHUY
Encore une destination au nom quechua...et cette fois nous sommes allés pour le week end dans une petite localité au sud est de Sucre, á 5 heures de bus (soit 200 km....) qui s appelle" l'île du Diable"....non, non, bien qu elle continue á le réclamer, la Bolivie n a toujours pas accès á la mer...mais entre les montagnes ( on est lá vers 1500 m) le village qui date de la période coloniale et oú se sont développées plusieurs haciendas dirigées par les colons ...est installé á la confluence de 2 rivières. Le chant des oiseaux est remarquable, il y a beaucoup plus d arbres...et puis les animaux de la ferme, les coqs, les ânes, les cochons, les chevres et autres vaches...c est ce dont vivent la plupart des gens ici avec les travaux des champs...
Deux jours á prendre l 'air et l eau dans les parages, avec baignades, pêche (genre de petits gougeons..), balades au rythme très tranquille de ce gros bourg, où l on a retrouvé des traces de d un camp incas...on était lá aux confins de l empire et á quelques km on se trouve en terre guaranie.
On a fait un tour aussi dans ce qu il reste d une des grandes haciendas de la colonisation espagnole avec ses terres et ses dépendances,et dans laquelle s est réfugiée une des figures emblématique de l'indépendance: Juana Azurduy, une femme ! qui a participé comme guerillera aux combats contre les armées de la couronne d Espagne au début du XIX emun jeune du village.e siècle, prémisses de l indépendance. Tous ces petits détails historiques nous furent donner par un jeune du village qui a fait office de guide pour nous
et nous a montré les moulins á eau qui continuent á servir pour moudre le maïs, nous a fait entrer dans l église avec son choeur en bois de style baroque mais réalisé par un autrichien au XXeme...
Deux jours á prendre l 'air et l eau dans les parages, avec baignades, pêche (genre de petits gougeons..), balades au rythme très tranquille de ce gros bourg, où l on a retrouvé des traces de d un camp incas...on était lá aux confins de l empire et á quelques km on se trouve en terre guaranie.
On a fait un tour aussi dans ce qu il reste d une des grandes haciendas de la colonisation espagnole avec ses terres et ses dépendances,et dans laquelle s est réfugiée une des figures emblématique de l'indépendance: Juana Azurduy, une femme ! qui a participé comme guerillera aux combats contre les armées de la couronne d Espagne au début du XIX emun jeune du village.e siècle, prémisses de l indépendance. Tous ces petits détails historiques nous furent donner par un jeune du village qui a fait office de guide pour nous
et nous a montré les moulins á eau qui continuent á servir pour moudre le maïs, nous a fait entrer dans l église avec son choeur en bois de style baroque mais réalisé par un autrichien au XXeme...
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