mardi 28 septembre 2010

Primavera en Sucre

Eh bien oui, alors que l automne s installe peu à peu en France, ici on a fêté l arrivée du printemps…du coup le 21 septembre fut encore l occasion d observer de nouvelles pratiques festives : on célèbre ce jour là, non seulement le changement de saison, mais aussi l amour (du coup plein de personnes arboraient des ballons en forme de cœur, et des kiosques de cartes postales romantiques sont apparus dans les rues)…ce n est pas tout, c est aussi le dia del estudiante (jour de l étudiant) et des activités ludiques sont organisées dans les écoles…voilà donc encore une autre fête, un jour particulier comme il y en a souvent en Bolivie !
Le lendemain j ai assité à un concert d un groupe mexicain appelé Kumbia King…j y suis allée avec des amis québécois et un ami bolivien, sans trop savoir de quoi il retournait. On a fait 2 heures de queue avant de pouvoir entrer dans le grand theatre en plein air de la ville (pour patienter on s est acheté quelques bieres et hamburgers). Et puis on enfin pu s installer, le groupe de la 1ere partie reprenait de nombreux tubes sur des airs de merengue, salsa et autres…et le groupe « vedette » s est avéré être une sorte de boys band avec des airs de mauvais garçon, qui faisait hurler les filles en ôtant leur chemise…bref musicalement pas très convaincant, mais c était sympa de voir l ambiance (feux d artifices, ballons de baudruches …). Sinon, amedi a ñanta, on avait organisé un grand jeu de questions-reponses pour les jeunes, evidemment ça a commencé 2 heuures apres l heure prevue, mais les enfants se sont bien pretés au jeu et certes c etait bruyant, et quelque peu agité (on n avait pas envisagé qu ils seraient si nombreux á venir et on etait une cinquantaine dans une petite salle...), je vous renvoie au prochain article de German pour plus de details...
Voilà et maintenant quelques observations supplémentaires du quotidien pour tenter de restituer l atmosphere sucrense: la lune quand elle n est pas pleine, est horizontale, il y beaucoup de marchands ambulants on peut s acheter un jus d orange frais au coin de la rue ou une papa rellena (pomme de terre fourrée) parfois on a aussi l impression d etre dans le Bronx car ils sont ultra fan des alarmes types sirenes d ambulance dans les sér'ies americaines, et ça n arretent pas (sur les bagnoles, les motos, les petits scooters meme...)...et on croise pas mal de religieuses et religieux, ce qui se fait rare de par chez nous; et sinon, en ce moment, apres les coupures d electricité, on a connu les coupures d eau,à cause de problemes d approvisionnement dans toute la ville...
Ah et puis j ai commencé hier mes cours de Qechua (non ce n est pas une danse....!), et j adore...et je dois d ailleurs faire mes petits devoirs pour mon cours de ce soir alors comme on dit Tinkunakama !(à la prochaine ça veut dire)

mardi 21 septembre 2010

Caminata a Maragua













Une petite pause dans le blog car la semaine passée a été bien remplie, mais avant d en dire plus, une petite parenthèse pour dire (en regard de mon premier article) que j ai pu modifier mon billet de retour et que je rentre, comme prévu initialement, le 25 novembre. Bon çam a coûté 200 euros, mais vu ce que je dépense ici, j ai pu me le permettre. En effet, je ne crois pas avoir eu l occasion d évoquer le coût de la vie mais pour vous donner une idée : mon loyer est de 300 bolivianos soit 40 euros à peu près un trajet en bus c est 10 bolivianos (10 centimes), une bouteille d eau de 2 litres c’est 4 bol soit 40 centimes, une biere 10 bol donc…environ 1 euro, les fruits et légumes ne coûtent pas grand’chose…et tout est à l avenant. Bueno, donc la semaine passée , j ai arpenté la ville de Sucre en tous sens car dans le cadre du concours photo qu on organise, on a décidé d emmener des groupes de 3 ou 4 jeunes dans les différents quartiers pour prendre des photos (le thème du concours étant miradas urbanas c est a dire, regards sur la ville). Du coup, ça me permet aussi de voir d autres parties de Sucre, les marchés, les quartiers à l écart…. et ce sont des moments sympas car les gamins sont super enthousiastes, même si la qualité des prises de vue n est pas toujours impeccable, ils sont plutôt demandeurs ; et même si l organisation est fluctuante (ce sont rarement les inscrits qui viennent au rendez vous, ou bien pas à l heure prévue….), eh bien à chaque fois on revient satisfaits et ils n arrêtent pas de demander quand est ce qu on y retourne…cela porte donc déjà ses fruit.Et puis dans la foulée, encore une fois au dernier moment ( j attendais une confirmation de l agence), j ai su vendredi soir que je partais pour 3 jours faire un treck dans les montagnes alentours…et le samedi, un groupe de 4, nous sommes partis en direction de Chataquilla en camion bétaillère (c est décidément pas confortable et un peu crevant, on bouffe de la poussière, on est tout entassés…mais c est pour bien des gens le seul transport pour rejoindre la ville).Après 2 heures de route (le premier camion est tombé en panne,il a fallu changer en cours de chemin…), on est descendu pour pique niquer près d une chapelle en pleine montagne (où une vierge serait apparu à un indigène pour lui indiquer la direction de Sucre…) et on a enfin commencer à marcher en empruntant un chemin de pierre d époque préhispanique, peut etre inca…et ainsi pénétrer en territoire Jalq’a, du nom des communautés paysannes qui vivent dans cette région et qui sont connus pour leur type de tissage bien particulier (tout en rouge et noir avec des motifs étranges pour évoquer le monde souterrain). Nous avons parcouru ce camino tout en descente jusqu au village de Chaunaca puis nous avons suivi le cours du fleuve Ravelo en découvrant différents dégradés géologiques et quelques cultures, du blé, des patates et des pêchers qui commencent à fleurir… (mais en cette fin d hiver, ici, tout semble assez sec) et en croisant de temps en temps des campesinos à qui le guide offrait de la coca (un élément essentiel pour ces gens). Nous sommes enfin arrivés à Socopampa, une autre communauté indigène pour établir notre petit campement au bord de l’eau. On a planté la tente et puis chercher du bois pour faire le feu, le guide a préparé le dîner et on a passé une soirée tranquille…couchés tôt. Et lever matinal à 6h30 petit déj u grand air face à la vallée.Et hop en route pour une tres longue journee de marche (+de 8 heures en fait).On est passé pres de petites maisons, em terre, loin de tout, et la tu te rends compte de l isolement et de la rudesse de la vie pour les gens qui vivent lá á plusieurs jours de marche de tout...on croise des ânes, des vaches et des taureaux, des chevres, des moutons et parfois se sont les enfants qui gardent les troupeaux. Apres avoir pas mal monté, on est arrivé au cratere de Maragua, un plateau a lá ou il devait y avoir il y abien longtenps un volcan, comme en temoigne les roches et les formes geologiques qu on peut observer: des especes de vagues de pierres rouges, vertes, grises, noires....ue communaute paysanne vit la, assez paisiblement semble t il, il ya meme un ecole a laquelle viennent des enfants parfois apres 2 heures de marches...ensuite on s est fait ue montee bien difficile en plein soleil pour avoir une vue sur tout le cratere et faire une pause dejeuner.A partir de lá, un gamin du nom d Ismael a fait un bout de chemin avec nous, jusqu a la maison de sa tante ou il nous a offert des feves, et nous a accompagne au site des traces de dinausores...eh oui, ils sont aussi passés par lá!!! On a fait une petite halte dans la maison de la famille qui garde le site puis on a continié et le paysage a encore changé, on a traversé encore une autre comminaute qui a une technique de construction circulaire bien a elle, puis on a longé de loin in haute cordillere qui marque la limite avvec le departement d e Potosi. On est arrivé dans une ecole (aidee par l agence qui organise le treck) et lá les gens nous on invité a un jus de maïs et du pain que l on a vu faire...un regal...on a repris notre chemin, encore un bon moment pour arriver a la nuit tombee ,vers 19h pres du fleuve Pilcomayo ou l on a fait notre canpement au bord de source d eau chaude...un delice pour le corps apres une si longue journee de marche, epuisee on se plonge dans une eau a plus de 35 degres (le lendemain matin plein de gens des alentouts sont venus se laver et profiter aussi de ce petit plaisir..)! je laisse les photos parler d elles meme a present...!

lundi 13 septembre 2010

Entrada, la suite











Eh oui, ça nest pas terminé...le samedi, rebelotte! la préparation, les tresses, les fichus dans les cheveux, la ceinture tissée et puis le chapeau á plumes! autre jour , autre danse: siku sikuris ( tambours et flutes de pan...). Nous étions moins nombreux de ñanta á particper, et surtout des grands et des adultes. A l inverse de la veille oú beaucoup d ecole et d enfants participer aux cortèges, lá c etait plus pro et plus àgé...la mise en route a éte plus difficle aussi, car on a fait plein d arrêts ( plus de groupes )et ça casse le rythme...c est aussi l occas pour beaucoup de picoler...en attendant de repartir le long des rues. Et la différence avec le vendredi c est aussi le public, en arrivant dans le centre , des tonnes de personnes qui assistent au défilé , et parfois hop on en prend un ou une pour le faire danser! c etait marrant mème si des dois y avait tellemnt de monde qu on avait du mal a se faufiler en dansant. Voilá et encore un moment de satisfaction en arrivant sur la place ( lá au moins y avait plus de place pour faire les mouvements : on agitait des petits drapeaux blancs en faisant des cercles , des files des rondes avec un pas tr`s simple):

Et puis on est rentré en musique j usq au centre ñanta...et puis on a regardé jusque tard dans la soirée passer toutes les autres danses ( les rues étaient bondées, et les gens bien imbibés). Tout ça pour la Vierge...je n ai pas toujours vu l áspect religieux dans tout cela...c est peut etre mieux comme ça finalement! (pour les photos faudra attendre un peu , que je remette la main sur ma clé usb...)

dimanche 12 septembre 2010

La entrada de la Guadalupe











Eh bien, voilá, c est fait , on a célébré la patronne de Sucre, la vierge de la Guadeloupe! C est la grande fiesta qui dure 3 jours, avec une ambiance qui va crescendo...tout a commencé le mercredi avec un hommage á la sainte, c est pour ça que je la voyais á chaque coin de rue! Et des files de gens sont alles voir sa statue qui repose dans la cathedrale ( je n en ai personnellement pas eu l occas).Et puis encore un peu plus le jeudi avec des serenatas, oú les gens se retrouvent dans la rue et sur la place principale pour fèter avec petits freux d artifice et premiers defilés. Puis le vendredi, au centre ñanta, tout le monde s activait pour se preparer et ètre prets pour notre prestation: les filles se tressent (et moi aussi cette fois..avec mes petits ponpons) et revêtent les habits correspondants á la danse ( de la region de la Paz), une jupe (pollera), un chemisier comme en portent traditionnellement les femmes boliviennes, un ahuayo (sorte detissu colore qui peut aussi servir a porter des choses ou des bébés..) , des sandales en pneu et biensûr le chapeau melon typique de la Paz. Les garçons portent eux aussi des vètements traditionnels avec un petits bonnet et leurs mohoceño (sorte de flûte)... c était vraiment joli, et les enfants semblaient beaux et je ne ne me suis finalement pas trouvée si ridicule !
On a ensuite pris la direction d un quartier un peu éloigné d oú partaient tous les groupes; du coup on a croisé plein de gens avec d autres genre de costumes de tous les coins de la Bolivie et correspondant tous á une musique particulière et c etait marrant de voir toutes ces couleurs et cette diversité. Et á un moment donné, notre cortège s est mis en branle et hop , a bailar le long des avenues avec plein de personnes venues voir le spectacle;on est parti a 15h pour arriver á presque 20h...tout le monde avec des ampoules au pied! mais nous avions un staff de soin pour ce type de petits problemes et pour nous ravitailler en eau car il faisait chaud et puis ça donne soif...et bon, on a fait pas mal de pauses le long du trajet, ce qui m a permis de regarder un peu les autres groupes; et lá j ai etait surprise de voir certains styles, autant nos costumes et danse correspondaient á l image de la musique traditionnelle bolivienne que je pouvais me faire, autant d autres pas du tout ( y avait des groupes style cow boy, d autres style majorette, ou encore sevillanas...avec pour la plupart des fanfares ); ainsi á travers la danse j ai pu prendre la mesure de toutes les influences prsesentes dans la culture bolivienne ( y a pas que des flûtes de pan..): Lorsque nous sommes arrivés sur la place principale entouree de gradins pour l occasion, lá oú se trouve la cathedrale et donc la fameuse vierge, on a dansé avec un plus d intensité malgré la fatigue ( avec un peu de fierté aussi) et ce fut un beau moment á partager avec les enfants. Tout le monde s est signé en passant devant l image de la vierge (non , toujours pas moi...)et un peu fourbus mais tous bien heureux on est rentrés;
le soir on est allé voir les autres cortèges et j ai vu découvert des danses: la morenada ( qui évoque le deplacement des esclaves des mines vers la region des yungas) accompagné de cuivres et tambour, certains portant des masques au visage noir, d autres deguises en gros nounours, plein de filles plutot sexy en style majorette chic et des hommes vetus de costumes dignes d Alice au pays des merveilles), la saya ( musique afrobolivienne), los caporales ( les hommes portant des sortent de bottes ornees de cloches), le tinku ( danse et musique de la region de Potosi avec des habits superbes aux couleurs flamboyantes...). Sacrée journée donc, et qui ne fait que péfigurer celle du lendemain..á suivre donc (avec les photos aussi).

dimanche 5 septembre 2010

Escapade a Potosi
















Plus d un mois maintenant que je suis a Sucre...j ai toujours plaisir a y etre et a arpenter la ville, j ai vu plusieurs fois la vierge cette semaine! au detour d une rue, son image est trimballée sur un camion , ou portée par des gens qui la suivent parfois en procession, parfois non...mais tout le monde se signe a son passage (non, pas moi...). Et puis a ñanta, je me débat pour mettre en place le concours photos; premiere reunion annulée car l educateur qui le fait avec moi n est pas venu, on a finalement réuni les gamins le vendredi et ça prend forme, mais il faut batailler ferme...et puis je me suis dit qu un petit break serait bienvenu alors sur un peu sur un coup de tête je suis parti samedi matin en direction de la ville de Potosi; je me suis rendu a la gare routiere a 7h55 pour prendre un bus qui partait a 8h! j ai pris mon billet a la hate sans avoir vu la tronche du bus, pas tout neuf, on m a dit que le trajet etait direct (3h de route ); en fait on a fait plein d arrets pour prendre des gens en chemin, et je me suis retrouvée dans un bus bondé avec des cholitas (les femmes boliviennes avec leurs tresses et leurs petites jupes) assise dans le couloir sur le paquetage de tissus colorés, je me suis endormie même si ça remuait pa mal, ce qui m a permis de ne pas voir quelques virages plutot vertignineux , et quand je me suis réveillée, le paysage avait changé, on était sur l altiplano: de grandes étendues bordées au loin par des montagnes avec es champs de patates, quelques bergeries et villages le long de la route. On est arrivé a Potosi à 11h40...et dés l arrivée, on voit le cerro rico, cette montagne qiu a fait a la fois la gloire et la dureté de la ville avec ces mines; une des plus grandes et riches ville du monde du temps de la colonies car les Espagnols en ont exploité l argent (profitant ainsi a l'Europe et forçant les indigènes d abord puis le esclaves africains a y travailler dans des conditions terribles).; aujourd dhui encore on extrait des minerais mais le travail des mineurs est extremement difficile.
Bon, j ai pris un microbus pour rejoindre le centre, et apres avoir traverser quelques quartiers populaires et un grand marché, je me suis retrouvée sur la place principale ornée de beaux batiments colorés, de style coloniale. Je me suis ensuite mis en quête d un hotel et j ai trouvé une chambre a l'hostal Compañia de Jésus avec sa façade bleue style baroque (jésuite style oblige); il s agit d un ancien couvent et les chambre ont bien le "charme" des cellules monacales...
Apres avoir mangé un morceau, j ai fait un tour dans les petites rues du centre dans lesquelles on peut voir p^lein d eglises baroques et de façades peintes de différentes couleurs (tres differentes du blanc lumineux de Sucre). La ville est classé patrimoine de l unesco depuis 1987, et le monument le plus important est la Casa de la moneda: c est là qu on frappait monnaie (avec l argent des mines biensûr). On peut y voir des presses, des poinçons et des peintures religieuses d abord peintes par des Espagnols puis par des artistes locaux, notamment la Virgen du Cerro qui represente la vierge dans la montagne tout en integrant des motifs "indigenes"; pour les mineurs, le cerro est l antre du Tio (le diable des entrailles de la Terre, qu ils redoutent et honorent afin de se preserver des accidents et trouver de bons filons). J ai traîné ensuite dans les marchés, fait 2 ou 3 emplettes notamment un bonnet et des gants car on est à 4000 m d altitulde et les nuits sont froides (j ai noté aussi un petit mal de tête et le souffle coupé dans les montées) puis après une courte pause dans la chambre gelée de mon hostal, je suis allée dîné dan s un chicharroneria (du porc frit avec des patates et du maïs). Comme il n etait pas tard, j ai décidé d aller au ciné pour voir un film que je croyais tiré d un livre que j ai lu, en fait pas du tout, ça parlait des camps de concentration! et là la séance fut plutot suprenante, d'abord, en guise d ecran un grand drap pas net...et puis les autres spectateurs semblaient encore moins au courant que mois du propos du film...il y avait pas mal de couples qui se becotaient, des enfants de 8 ans qui s ennuyaient et tout le monde qui parle, téléphone....étrange et décalé surtout par rapport au sujet. Je suis allée finalement me coucher sous 5 couvertures qui n etaient pas de trop!
Le lendemain matin au petit déj, surprise, je retrouve une des volontaires qui bosse avec moi et qui etait la avec son ami. On s est dit en revoir quand j ai pris la direction de la laguna de Tarapaya. A une demi heure de la ville, un microbus m a laissé a l entree d un chemin pour rejoidre el ojo del inca (l oeil de l inca). J ai suivi le chemin, pas trop sûre de moi...un environnement totalement mineral avec des tons, rouges, verts et des plissements géologiques impressionnants et j ai enfin , non sans une petite crainte en croisant des vaches (!!!!), abouti à la lagune: ouaouh! une sorte de piscine naturelle avec des eaux chaudes à 35°! il ya avait d autres gens installés autour (quelques touristes mais aussi des gens du coin)et j ai pas tardé à piquer ma petite tête! c était incroyable, se baigner ainsi entre les montagnes comme dans une baignoire! j ai meme fait un peu bronzette! qui l eut cru! je suis restée un bon moment à profiter du lieux. Et puis j ai remballé mes affaires , et hop chemin en sens inverse: attente du microbus sur le bord de la route et direction la gare routiere pour rentrer à sucre ; je suis encore arrivée 5 minutes avant le départ du bus (dans lequel j ai encire retrouvé mes amis par hasard). Le bus était encore d un autre âge mais on est arrivé à bon port. Et je me suis sentie à la maison en rentrant à Sucre...marrant comme sensation.