La semaine passée j ai eu l occasion de voir un film bolivien , Insurgentes, (les insurgés) qui vient de sortir et qui évoque les luttes des populations indigènes (aymaras, guaranis, quechua..) au cours de l histoire (depuis la colonisation espagnole) pour faire valoir leurs droits. C etait interessant et jai decouvert certains evenements importants de ce point de vue (révoltes, revedications, syndicalisme...) et le film rappelait les discriminations et l oppression subies par ces populations majoritaire dans le pays et qui ont su se mobilisées pour lutter á différents moments. Certes le film avait par certains aspects des allures de propagande pro Morales (l actuel president) montré comme l héritier de tous ces mouvements mais c est quand meme vrai qu il a fait rediger une nouvelle constitution pour créer l Etat plurinacional de Bolivia reconnaissant ces populations et leur légitimité á être représentées et prises en compte.
Ce qui n empeche pas les heurts entre le pouvoir et certaines des communautés indigènes notamment dansla crise du TIPNIS qui a éclaté l année passée (avec manifestations, echauffourées avecles forces de lordre,morts, démission de ministres...) á cause d un projet d de construction d une route passant dans une zonetropicale protégée avec ses eco systems mais surtout ces habitants, au modes de vie adapté á ce milieu.
Et puis , j ai aussi assisté á une représentation du Teatro de los Andes ( théâtre des Andes) basé ici á Yotala à quelques km de Sucre qui est une référence, on le compare même au théâtre du Soleil!
La pièce consistait en une adaptation de Shakespeare, intitulé Hamlet des Andes, et en effet, ça valait le coup. Un spectacle intense et complet!
Puis alors qu´une nouvelle vague de froid s est abattue sur Sucre ( avec averses et vent en plus) et que mes activités ici marchent un peu au ralenti, j ai décidé d aller passer quelques jours dans le Chapare, qu on appelle aussi el Tropico boliviano! J ai donc pris un bus de nuit pour la ville de Cochabamba oú, au petit matin j ai trouvé un minivan á destination de Villa Tunari , oú je voulais aller. La route passe par des regions de cultures de patate, de fèves, asse sèches masi avec pas mal d eucalyptus jusqu ´un col qui nous fait entrer dans l etage des fougeres arborescentes et des nuages qui s accrochent á une végétation luxuriante pour redescendre vers le fleuve Rio Espiritu. Lá je suis arrivée dans la bourgade de Villa Tunari (référence touristique),mais alors qu on ma vait parlé d une chaleur terrible, tout était gris et il faisait plutot frais. Comme c était dimanche tout semblait un peu éteint. J ai trouvé une chambre simple et je me suis dirigée vers le parc Macchia. Géré par une asso, il recueille des animaux blessés ou maltraités pourles réinsérer dans leur milieu naturel. Du coup on se ballade le long d un sentier dans un sous bois tropical et hop ça se alnce dans les arbres, et des singes s approchent, seuls ou en groupes, de différentes sortes. C est marrant. Et du haut du parc on a un beau panarama sur les alentours...
Le lendemain, j ai tenté de trouver une agence ou un guide pouraller explorer les alentours, mais y avati pas d autres touristes...pas possible...un peu déçue, et pas aidée par la grisaille et la fraîcheur persistantes, j ai fait un tour dans le village ou j ai vu plusieurs graff et des allusions au président Evo, qui était lui meme producteur de coca dans cette région et qui faisait partie des syndicats de planteurs très actifs. Puis j ai mangé un poisson grillé, c est la spécialité du coin avec tous les fleuves autour! Et je suis repartie á Cochabamba, lá aussi j ai cherché á faire une excursion mais toujours la meme répnse y a pas d autres groupes...alors je suis rentrée plus tôt que prévu á Sucre...oú le soleil est revenu depuis!
mercredi 29 août 2012
lundi 20 août 2012
SOPACHUY
Encore une destination au nom quechua...et cette fois nous sommes allés pour le week end dans une petite localité au sud est de Sucre, á 5 heures de bus (soit 200 km....) qui s appelle" l'île du Diable"....non, non, bien qu elle continue á le réclamer, la Bolivie n a toujours pas accès á la mer...mais entre les montagnes ( on est lá vers 1500 m) le village qui date de la période coloniale et oú se sont développées plusieurs haciendas dirigées par les colons ...est installé á la confluence de 2 rivières. Le chant des oiseaux est remarquable, il y a beaucoup plus d arbres...et puis les animaux de la ferme, les coqs, les ânes, les cochons, les chevres et autres vaches...c est ce dont vivent la plupart des gens ici avec les travaux des champs...
Deux jours á prendre l 'air et l eau dans les parages, avec baignades, pêche (genre de petits gougeons..), balades au rythme très tranquille de ce gros bourg, où l on a retrouvé des traces de d un camp incas...on était lá aux confins de l empire et á quelques km on se trouve en terre guaranie.
On a fait un tour aussi dans ce qu il reste d une des grandes haciendas de la colonisation espagnole avec ses terres et ses dépendances,et dans laquelle s est réfugiée une des figures emblématique de l'indépendance: Juana Azurduy, une femme ! qui a participé comme guerillera aux combats contre les armées de la couronne d Espagne au début du XIX emun jeune du village.e siècle, prémisses de l indépendance. Tous ces petits détails historiques nous furent donner par un jeune du village qui a fait office de guide pour nous
et nous a montré les moulins á eau qui continuent á servir pour moudre le maïs, nous a fait entrer dans l église avec son choeur en bois de style baroque mais réalisé par un autrichien au XXeme...
Deux jours á prendre l 'air et l eau dans les parages, avec baignades, pêche (genre de petits gougeons..), balades au rythme très tranquille de ce gros bourg, où l on a retrouvé des traces de d un camp incas...on était lá aux confins de l empire et á quelques km on se trouve en terre guaranie.
On a fait un tour aussi dans ce qu il reste d une des grandes haciendas de la colonisation espagnole avec ses terres et ses dépendances,et dans laquelle s est réfugiée une des figures emblématique de l'indépendance: Juana Azurduy, une femme ! qui a participé comme guerillera aux combats contre les armées de la couronne d Espagne au début du XIX emun jeune du village.e siècle, prémisses de l indépendance. Tous ces petits détails historiques nous furent donner par un jeune du village qui a fait office de guide pour nous
et nous a montré les moulins á eau qui continuent á servir pour moudre le maïs, nous a fait entrer dans l église avec son choeur en bois de style baroque mais réalisé par un autrichien au XXeme...
samedi 11 août 2012
Santa Clara
Quelques lignes en guise de clin d'oeil á ma petite nièce, Clara, dont le nom est revenu plusieurs fois á mes oreilles et á mes yeux dernièrement...tout d' abord car je vis á proximité du couvent Santa Clara devant lequel je passe régulièrement. Edifice de fondation baroque, car l établissement fut fondé en 1639, et alors Sucre a vu s installer l ordre des Clarisses, qui suivent la règle de Sta Clara d' Assise (compagne de St François) . Un couvent de plus dans la ville apres les Jesuites, les Franciscains, les Juanas...
Donc chaque jours, je passe devant l église du couvent, parfois je vais á la casita du couvent prendre un empanadas, en face de chez moi il y a une cantine pour enfants...
Et puis hier soir, au coin de la rue un concert de musique rock au milieu de la rue avec grosse sono, estrade, en l honneur de Santa Clara car on célébrait la fondation de son ordre quelques 800 en arrière! Un mélange des genres inattendu, mais qui rappelle la prégnance de la religion dans le pays, et selon des modes différents que ce qu on peut connaître en France...
Donc chaque jours, je passe devant l église du couvent, parfois je vais á la casita du couvent prendre un empanadas, en face de chez moi il y a une cantine pour enfants...
Et puis hier soir, au coin de la rue un concert de musique rock au milieu de la rue avec grosse sono, estrade, en l honneur de Santa Clara car on célébrait la fondation de son ordre quelques 800 en arrière! Un mélange des genres inattendu, mais qui rappelle la prégnance de la religion dans le pays, et selon des modes différents que ce qu on peut connaître en France...
lundi 6 août 2012
SAMAIPATA
Alors que tout le pays s´est mis á vibrer de sa fibre patriotique dés vendredi et jusqu´á aujourd´hui pour célébrer comme chaque année la fête nationale en souvenir de l´indépendance en 1825...á grands renforts de drapeaux, de défilés et de fiestas, nous en avons profité pour partir le temps du week end á Samaipata avec Ivan, histoire de se mettre au vert...cette bourgade située vers la ville de Santa Cruz , á seulement 1700m d altitude sur les premiers contreforts andins offre un cadre bien agréable par la douceur de son climat (les soirées y sont moins fraîches qu á Sucre) et on est dans un cadre sub tropical avec une végétation plus luxuriante .
Nous sommes allés visiter el Fuerte, un site archéologique anciens, étonnant car essentiellement constitué d une énorme pierre (plus de 200m ) sculptées á même la roche, en haut d'une colline dont on pense qu il s agissait d un sanctuaire, d un lieu de rencontre entre les population andines, amazoniennes et celles des plaines, pas simplement une forteresse...qui a ensuite éte récupérée par les Incas vers le XIV eme siècle puis par les colons Espagnols comme en témoigne les vestiges. On y voit des motifs zoomorphes (puma, jaguar,...)des canaux, des niches funéraires, des terrasses pour les cultures, des escaliers imposants...On a bien profité du site et de ses alentours pour se faire une chouette ballade entre les vielles pierres, le trou noir (selon les croyances un puits sans fond pour se connecter avec l infini ou encore avec le monde souterrain...), les sous-bois aux essences de pins, de manguiers et des lianes en pagailles...
Le jour suivant alors qu la soirée avait été animée dans le village qui s est rempli des gens venus de Sta Cruz pour le week end avec leurs gros 4X4 , en raison de la fête nationale ( cortège d enfants avec des lampions aux couleurs du drapeaux, et que tout le monde qui se retrouve sur la place principale du village pour écouter de la musique, flâner, mager un morceau, et biensûr pour piccoler ...), nous sommes partis faire un randonnées avec une guide, Elba en direction de la laguna del volcan, aux abord du parc national Amboro. Biologiste de formation, elle nous a bien montré toutes les plantes et oiseaux du coin...
Et lá on a bien plongé dans la nature verdoyante entre herbes medicinales, forêts avec palmiers, lianes, orchidées, toucans, petites plantes carnivores....avant de piquer une tête dans un rivière que l on a longée et traversée á maintes reprises...
...avec au loin les formes particulieres des monts aux couleurs ocres comme la terre que nous avons foulée tout le long du parcours oú il n y a pas de roches volcaniques mais sédimentaires qui créent un paysage différent.
La luminosité était différente aussi, car les nuages se sont accrochés un bon moment aux flancs des montagnes (pas loin de lá il y a vers 2000 m de haut, les forêts de fougères arborescentes géantes ou forêts de nuage...), une autre atmospère qu´'á Sucre ou sur l 'altiplano donc.et un changement bien agréable dans cette luxuriance rafraîchissante et revigorante.
vendredi 3 août 2012
Clases
Mon expèrience des ateliers avec les mamas dans les villages se poursuit. Mardi d ´abord, á Tarabuco, oú 8 femmes sont venues. L´ambiance était bien conviviale et après avoir fait connaissance, on a commencé quelques activités de lecture et écriture auxquelles elles se sont prêtées de bon coeur et avec succès car leur niveau est plus solide que dans l´autre village. Ce fut donc une première rencontre positive avec ce groupe, en espérant qu il se maintienne, car rien n est jamais acquis...
Et puis jeudi, apres les 2 heures et quelques de route pour Morado k´asa, l´autre village, je me suis rendue á la bibliothèque avec plein d activités sur l alphabet..et lá á 18h30 toujours personne, ou plutòt une seule, qui fait office de "chef", et qui me laisse entendre que les femmes du village ne sont pas trop intéressées pour travailler l argile comme la fois précédente....j explique que c était une activité d introduction...et qu on fera d autres choses et je lui rappelle que moi on m a fait venir surtout pour enseigner l espagnol...et que même si on peut agrémenter les cous de couture, de broderies ou de cuisine...le but est surtout de renforcer la langue. ...et puis finalement les mêmes femmes que la dernière fois sont venues et après quelques petites activités ludiques pour se mettre dans le bain, on a commencé á faire des petits exercices d écriture, ... la plupart ont semblé satisfaites , certaines ont même du mal á tenir le crayon, elles y trouvent donc une utilité. Mais c est promis, la prochaine fois on fait broderie...faut s adapter!
Domingo
Le week end passé fut á la fois tranquille et divertissant avec spectacle de catch ....très populaire ici, avec des cholitas (tressess, jupes, blouses...) qui s affrontent ou qui combattent le vilain monsieur Etats Unis (qui finit par montrer son arrière-train...), en feignant des attaques et parfois des coups bas...en se prenant par les tresses, en s insultant, le summum étant de traiter l adversaire d homosexuel....bref, un spectacle populaire , car on s´y rend en famille...plutôt surprenant...mais je ne pense pas y retourner.
Et le dimanche, en compagnie de Claire par qui j avais connu ñanta en France, et de sa fille, nous nous sommes fait une superbe parillada, c est á dire un barbecue des familles typique avec buffet....un régal avec chuletas, costillas grillées...puis ballade au Parque Bolivar avec activités, attractions et autres friandises pour les enfants, notamment une balade en avion tiré par une voiture!!!
Et le soir petit film sur le contraste entre les richesses du sous sol en Bolivie ( etain, lithium..) et dureté de la vie pour les habitants ( mineurs, exploitants de sel..) avec deux amis de France de passage dans le coin.
Et le dimanche, en compagnie de Claire par qui j avais connu ñanta en France, et de sa fille, nous nous sommes fait une superbe parillada, c est á dire un barbecue des familles typique avec buffet....un régal avec chuletas, costillas grillées...puis ballade au Parque Bolivar avec activités, attractions et autres friandises pour les enfants, notamment une balade en avion tiré par une voiture!!!
Et le soir petit film sur le contraste entre les richesses du sous sol en Bolivie ( etain, lithium..) et dureté de la vie pour les habitants ( mineurs, exploitants de sel..) avec deux amis de France de passage dans le coin.
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